vendredi 12 novembre 2010

Différencier ce qui est, ce qui est exprimé et ce qui est perçu

Une quantité phénoménale de problèmes est causée par ce que l'on appelle couramment un quiproquo ou un malentendu. D'ailleurs ce dernier mot est des plus intéressants : "mal" "entendu". Et si le "mal" "exprimé" existait aussi ? Et si c'était ici en fait, que se situait la réponse ?

Quand on est en interaction, quand on communique, il y a 3 éléments à prendre en compte : le message en lui-même, la façon dont il est exprimé et la façon dont il est perçu, le plus important étant ce dernier point. Car le but de la communication est bien là : se faire comprendre des autres. La célèbre phrase : "Je me suis compris" est d'une totale absurdité. Heureusement que je me comprends quand je parle. Et si je parle non pas pour me faire comprendre, mais pour comprendre : je fais perdre son temps à mon interlocuteur et je lui manque de respect en me terrant dans la mauvaise foi.

Il est donc important de bien se faire comprendre. Premier point : le message.
En lui-même, le message n'est ni simple, ni complexe. C'est un message. Il convient de le définir avec précision pour tout d'abord bien se comprendre soi-même. Si ce que je veux dire n'est pas clair dans ma tête, je ne risque pas de bien me faire comprendre.

Ensuite, je dois réfléchir à la façon dont je vais l'exprimer. Au message, au fond de mon discours, je vais ajouter la forme. Cette forme, elle peut être verbale ou non verbale. Si, par exemple, vous dites à un ami "tu es un bon ami", tout en le menaçant avec la main, il risque de ne pas comprendre ce que vous voulez lui dire.
En utilisant le langage du corps, on peut ainsi moduler ou au contraire renforcer un message.

Enfin, la question la plus importante : quelle est mon audience ? A quoi sera-t-elle sensible ? Comment m'assurer que le message est bien transmis conformément à ce que je souhaite ? Je l'ai dit plus haut, le message n'est en lui-même ni simple, ni complexe. Par contre, selon la façon dont vous allez l'exprimer, il sera perçu soit de manière simple, soit de manière complexe. Tout est affaire de perspective. C'est un pouvoir immense que celui de dire de façon simple des choses qui peuvent paraitre compliquées.

Dans mon cas, j'ai défini plusieurs types de personnes, qui seront sensibles à une ou plusieurs façons de m'exprimer. Quand je suis en interaction avec quelqu'un, mon premier objectif est de définir son type, afin d'utiliser le bon "encodeur". Car tout est bien là : j'encode le message de la façon dont mon interlocuteur pourra le décoder de manière simple et naturelle. A partir du moment où mon interlocuteur essaie de me comprendre, si je le vois froncer les sourcils, cela signifie que je n'ai pas utilisé le bon encodage pour mon message, et que lui, essaie de changer de décodeur. C'est un peu comme les langues étrangères. Si je vais en Grande Bretagne, j'ai plus de chances de me faire comprendre si je parle anglais. Le message est le même qu'en français, je vais simplement l'encoder en anglais pour me faire comprendre.

La difficulté principale réside ainsi dans le fait de définir le bon type d'interlocuteur pour appliquer le bon décodeur. Certains cas sont simples et accessibles à tout le monde. D'autres cas sont plus complexes.
Si vous avez du mal à vous faire comprendre, le propose des programmes adaptés spécifiquement à ce type d'objectif. Je vous apprends à distinguer les différents types de personnes, les différents contextes et à trouver une bonne façon de faire passer votre message.
N'hésitez pas à me contacter pour en savoir plus !

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